Dimanche et thé au litchi
Bonjour!
Quoi de mieux par un dimanche après-midi pluvieux que de céder à la tentation du blog?
Aimant la mode, je ne trouve pas dans mon entourage, quelqu'un qui puisse comme moi perdre des après-midi entières à farfouiller sur internet à la recherche des dernières informations et inspirations en la matière.
La mode me fascine par ses formes, ses couleurs, ses matières, son éternelle créativité. Elle me fait sourire, me répugne aussi parfois pour tous les excès qu'elle trimballe avec elle. Mais qu'on le veuille ou non, elle est partout, et nous sommes tous amenés à l'utiliser d'une manière ou d'une autre.
Aujourd'hui j'ai fait la connaissance du site d'Anne Combaz grâce au très poétique blog Starbucks and jane Austen. J'ai passé un bon moment à regarder ses photos.
On y devine dans les regards une petite mélancolie, une certaine fragilité. Après des heures de maquillage et de préparation ces (très) jeunes filles sortent des coulisses et s' exposent à la face du monde comme des modèles vivants de perfection. Mais on sent dans ces photos que derrière les visages sublimes et les formes parfaites (pour la plupart offertes à nos yeux sur papier et internet à coup de photoshop et autres retouches), il y a des filles qui comme nous, doivent se trouver des milliards de défauts, et qui, l'espace d'un instant, doivent avoir peur de sortir dans cette arène médiatique où elles seront exposées comme des objets dont on finira bien un jour par se lasser. Et sur leurs frêles épaules les mannequins portent le poids de toutes ces représentations de la beauté que les sociétés, depuis toujours, façonnent. Je pense que ces photos me touchent car elles montrent (entre autres choses) ce moment en coulisse de la mode, juste avant que l'on voit s'afficher sur les visages de ces jeunes filles, les airs triomphants et conquérants d'avoir été choisies parmi des milliers pour être officiellement les plus belles femmes du monde. Si d'aventure quelqu'un me lit, bon dimanche et à très bientôt!